Culte des jeunes

Un culte organisé par les jeunes de Caen et de 4 Eglises d'Ile-de-France

 

Ce dimanche 12 août, le temple de Caen résonne de chants, de musique et de témoignages lors d’un culte un peu particulier. L’Eglise protestante unie de Caen reçoit ce jour-là un groupe de jeunes d’Ile-de-France présents dans la région à l’occasion d’un camp d’été en Normandie. Accompagnés par le pasteur Noé Walter et une équipe de responsables, ces jeunes, issus pour la plupart des Eglises de Boissy-Saint-Léger, Saint-Denis, Vallée de l’Orge et Melun, ont préparé et mené le culte, pour le plus grand plaisir des paroissiens de Caen présents. 

« Leurs communautés leur témoigne de la reconnaissance et de la confiance !« 

« La plupart des jeunes de ce groupe se retrouvent régulièrement dans leurs Eglises respectives pour des soirées de repas, prière, chant et de partage biblique » explique le pasteur Noé Walter. A l’heure où certaines de nos Eglises se désolent de constater le vieillissement de leur communauté, d’autres ont su repenser la place faite aux jeunes adultes. « J’ai la conviction que si nous bénéficions d’une forte dynamique jeunesse dans les Eglises locales organisatrices du projet, c’est parce que nous offrons aux jeunes la possibilité de servir, au travers de la musique pour la plupart. Ces jeunes ont une place qui n’est pas seulement celle de consommateurs, ils sont valorisés par leur service, et leurs communautés leur témoigne de la reconnaissance et de la confiance ! Fort de cette dynamique, nous avons entendu un désir de leur part d’être d’avantage formés bibliquement et spirituellement. » C’est donc naturellement qu’est née l’idée de ce camp d’été sur le thème du témoignage de la foi, dans l’élan de la dynamique nationale « une Eglise de témoins ». Ce séjour, le seul camp d’été pour adultes dans toute la France, se déclinait en trois temps : un temps de vacances, bien-sûr, mis à profit pour se reposer et visiter la région, un temps pour se ressourcer et se rapprocher de Dieu, et un temps de formation au témoignage. C’est dans les rues de Caen, à la rencontre des passants, que les jeunes du groupe ont choisi de témoigner de leur foi.  
 
« Dieu a été avec nous, j’en suis persuadée !« 
 
« Nous avions décidé que nous voulions pour certains chanter et pour d’autres aller à la rencontre des personnes », explique Rachel, 22 ans. « Je faisais partie de ceux qui allaient à la rencontre des passants. J’ai été très touchée de voir que la musique chrétienne attirait les passants, j’ai tâché de mes souvenir de tout ce que j’avais vu pendant le camp pour parler à un premier groupe de personnes. J’ai été heureuse d’avoir été acceptée avec ma foi. C’est donc avec joie que j’ai continué à la partager, à écouter les témoignages des autres, à recevoir les différents avis. Dieu a été avec nous, j’en suis persuadée ! » 

Pour le groupe, l’idée de venir assister au culte à Caen s’est rapidement imposée. « Nous avions le désir de rencontrer la communauté de Caen et l’envie de partager ce que nous avions vécu » explique le pasteur Noé Walter. Celui-ci prend alors contact avec Christiane Nyangono-Lecarpentier, pasteur de l’Eglise protestante unie de Caen, qui propose que le culte soit organisé conjointement par les jeunes de Caen et ceux du groupe. Ce fut un temps fort pour nombre d’entre eux, comme en témoigne Kristina, jeune allemande de 21 ans : « On a organisé le culte dimanche matin à Caen, avec beaucoup de témoignages de notre part. J’ai beaucoup apprécié les chants de louange. Chacun pouvait exprimer ce qu’il avait dans le coeur et le mettre devant Dieu. » Ce culte fut aussi l’occasion de mettre en avant le témoignage des uns et des autres. La déclaration de foi, habituellement lue lors du culte, a été construite comme un patchwork de phrases, écrites par tous les participants, et collées sur la chaire.

Jeunes du groupe et paroissiens caennais ont pu partager leurs impressions à la fin du culte autour d’un verre de l’amitié. « Nous avons pu échanger avec la communauté de Caen qui était très enthousiasmée par la joie des chants portés par de nombreux instruments sur des rythmes contemporains, et aussi par les petits témoignages de foi qui accompagnaient chaque moment liturgique » explique Noé Walter. Une paroissienne de Caen exprime aussi sa joie : « il faut que l’on trouve des guitaristes et plus de musiciens ! Nous, les têtes blanches, nous ne serons bientôt plus là, il faut qu’on se modernise ».

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