Journée mondiale de prière des femmes 2018

Pour prier avec les femmes du Suriname.
 
Le 2 mars 2018, les chrétiennes du Suriname invitent le monde à prier avec elles. Elles s’appuient sur le texte de la création de Genèse 1, versets 1 à 31 et ce constat de Dieu « Voilà, c’était très bon » pour nous interroger sur notre responsabilité de chrétiens et sur l’avenir de notre création. La prière se tient dans 180 pays et en France (près de 300 lieux) :

À Caen, le vendredi 2 mars 2018 à 18h, au temple, 
À Bayeux, le samedi 3 mars 2018 à 18h30, chez les bénédictines de Bayeux pour la célébration Bayeux-Courseulles. 
 
Une fois par an, nous prions avec et non pour les habitants d’un pays. Cet œcuménisme est novateur. Il sollicite un esprit et un travail œcuménique à tous les niveaux. Le logo représente 4 personnes en prière, à genoux, au nom du Christ, pour ce monde.
Nous avons rendez-vous avec le  Suriname. un pays discret. Certaines d’entre nous précisent aussitôt sa situation. A l’aide d’une carte du globe, nous découvrons ce petit pays au nord-est de l’Amérique latine, au bord de l’océan atlantique, encadré à l’ouest par le Guyana, au sud par le Brésil et à l’est par la Guyane française

Nos pensées, nos prières et nos actions rejoindront ces femmes chrétiennes du Suriname qui ont rédigé la nouvelle liturgie pour cette année. Grâce à elles, nous allons découvrir ce qui fait la richesse de leurs vies mais aussi leurs préoccupations, leurs inquiétudes et même leurs angoisses face à l’avenir de leur pays et de notre planète.

« Voilà, c’était très bon »

Pourquoi ces mots dans cette affirmation ? Parce que nos amies surinamaises ont choisi de nous replonger dans le texte de Genèse 1, 1-31 …. Tout était en harmonie … harmonie entre l’humanité et la création de Dieu. La Genèse témoigne du commencement de la vie sur la terre, de la création de l’humanité et de sa responsabilité à l’égard de la création.

Le Suriname ressent déjà les effets du changement climatique dû au réchauffement de la planète. La vie harmonieuse des humains, des animaux et de la nature est déjà déséquilibrée. Nous êtres humains, nous en sommes peut-être responsables mais en même temps nous sommes aussi celles et ceux qui pourraient apporter des solutions pour rétablir cette harmonie entre l’humanité et la création de Dieu. Nos sœurs de la JMP attirent notre attention sur la nécessité absolue de sauvegarder la création.
L’artiste nous offre une œuvre pleine de délicatesse et de finesse. Des symboles sont à comprendre : ces mains reçoivent le cadeau divin et le transmettent aux générations futures ; les 7 femmes aux habits très différents représentent toutes les femmes surinamaises qui prennent soin de leur cadeau pour le transmettre à leurs enfants ; le nombre 7 symbolise aussi les 7 jours de la création de Dieu. « Quel plaisir de voir le lever du soleil le matin et le vol des oiseaux dans le ciel ! C’est un cadeau précieux. Préservons sa beauté telle qu’elle était lorsque nous l’avons reçue » a-t-elle écrit en présentant son œuvre.

 

— Lien vers le dossier de presse en ligne

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